Je n’y arrive pas… Je ne peux pas… Je ne sais pas faire…
BlogD’où vient la peur ?
Derrière ces petites phrases, se cache LA PEUR !
Et pour se protéger au quotidien de cette émotion, nous nous créons des barrières :
« Je ne peux pas … »
« Je n’arrive pas à …. »
« Je ne sais pas …. »
OK, la peur est une émotion désagréable et pourtant elle est bien utile !
La peur est liée directement à notre survie …rien que ça !
C’est un réflexe archaïque.
Qu’est ce que la peur fait ?
La peur déclenche généralement une série de réactions physiologiques et comportementales en réponse à la menace perçue.
- Réponse neurologique : La peur déclenche une activation du système nerveux sympathique, provoquant une libération d’adrénaline. Cela entraîne une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et une dilatation des pupilles pour améliorer la perception visuelle.
- Réponse musculaire : La peur provoque souvent une tension musculaire accrue. Cela peut préparer le corps à réagir rapidement en cas de besoin, favorisant la fuite ou la lutte.
- Réponse respiratoire : La respiration devient plus rapide et superficielle, augmentant l’apport d’oxygène pour soutenir l’organisme dans une éventuelle lutte ou fuite.
- Réponse hormonale : En plus de l’adrénaline, d’autres hormones telles que le cortisol peuvent être libérées en réponse à la peur. Ces hormones préparent le corps à réagir de manière appropriée.
- Réponse cognitive : La peur peut affecter la cognition, entraînant une focalisation accrue sur la menace perçue, des difficultés de concentration et parfois une sensation de tunnel visuel où la personne ne perçoit que la source de la peur.
- Réponse comportementale : Les comportements de fuite, de lutte ou de paralysie peuvent résulter de la peur. Certaines personnes peuvent être motivées à éviter la source de leur peur, tandis que d’autres peuvent être incitées à affronter la situation.
- Réaction émotionnelle : La peur est souvent accompagnée d’une gamme d’émotions telles que l’anxiété, la nervosité, voire la panique dans des situations extrêmes.
Il est important de noter que la réponse à la peur peut varier d’une personne à l’autre en fonction de divers facteurs, tels que l’expérience personnelle, la génétique et l’environnement. De plus, les réponses à la peur peuvent être modulées par des facteurs cognitifs, tels que la perception de la situation et les mécanismes de régulation émotionnelle.
Quand la peur se manifeste pour la bonne cause.
« Y’a L’Feu !!!!! »
Il est préférable de s’en éloigner en mode automatique sans introspection.
A ce stade, il est donc bien utile d’avoir peur.
Elle peut nous sauver la vie au sens propre mais aussi nous pourrir la vie.
Pourquoi mes peurs me pourrissent la vie ?
Quand ? Justement, lorsqu’ il n’y a pas le feu !
Elle pourrait même dans certaines situations et si vous en tenez compte, être un indicateur à prendre en compte pour savoir ce qu’elle vient vous dire de vous !
Un peu comme votre meilleure amie, celle qui vous fait vous dépasser vers l’atteinte de vos objectifs !
Quelles réactions face à la peur.
Il n’en existe que 3:
- La fuite
- La paralysie
- La lutte
Au quotidien, quand le feu n’est que métaphore, elle déclenche généralement et par le même mécanisme une série de réactions et pour se protéger de cette émotion, nous nous créons nos propres limites qui commencent souvent par :
- « Je ne peux pas … »
- « Je n’arrive pas à …. »
- « Je ne sais pas …. »
Comment agir sur nos peurs ?
Premier levier : « Convaincre la peur de se tromper«
- se rassurer
Se rassurer permet de baliser le chemin.
Trouvez des indicateurs de réassurance.
Ce que vous maitrisez, aussi infime que soient ces indicateurs, ces balises, ils vous permettrons atténuer le signal d’alerte et d’y voir plus clair, de dé-focaliser de votre peur.
Second levier : « S’auto-coacher ou se faire accompagner«
- Se demander pourquoi on ne peut pas ?
- Qu’est ce qui fait que … ?
- Qu’est-ce que je crains … ?
Alors les vraies composantes, l’origine de notre peur surgit et nous pouvons avancer à nouveau en débloquant.
Bien utile lorsque nous nous disons (à nous même…et parfois en réponse au monde) :
- Je ne peux pas faire ce travail.
- Je ne peux pas lui dire ça.
- Je n’arrive pas à me mettre en marche.
- Je suis bloqué(e), je ne peux pas avancer.
Tirez le rideau, et allez voir derrière ce qui se joue.
Testez sur la base d’une de ces phrases qui vous limite…
Et si besoin d’un « coup de main », ou « de pied » ?
« Promis ça ne fait pas mal, alors n’ayez pas peur ! »